Les cinq blessures de l’âme

Les cinq blessures de l’âme

les 5 blessures de l'Âme (par Lise Bourbeau)

Article écrit par Laure Deflandre et partagé ici avec son autorisation –  https://​www​.psychologue​-wambrechies​.fr/

Dans les années 1950, le psychiatre américain John Pierrakos définit 8 blessures existentielles : abandon, rejet, humiliation, trahison, injustice, intrusion, impuissance, insécurité.

Par la suite, Lise Bourbeau, thérapeute canadienne, auteure du livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » s’en inspire et en définit 5.

Ces 5 blessures sont accompagnées de 5 masques (trahison-contrôle, injustice-psychorigidité, abandon-dépendance, humiliation-sadisme ou masochisme, rejet-fuite) dont le rôle est précisément de masquer la blessure pour la protéger.

Qu’est-ce qu’une blessure d’âme ?

C’est une blessure existentielle enfouie au plus profond de soi qui va avoir une influence sur le comportement et être à l’origine d’un masque, une carapace face aux autres.

Ces blessures de l’âme sont profondément enracinées dans le subconscient et ont la plupart du temps été transmises par les parents, qui eux-mêmes ont été blessés durant leur enfance.

Une personne peut avoir plusieurs blessures à des degrés différents.

Ces blessures ont une part très importante dans la vie, elles auraient une influence sur les comportements, les pensées, les émotions, le rationnel de la personne.

Apparemment une personne souffre au moins de 3 blessures dont une étant en général dominante.

Le fait de reconnaître sa blessure personnelle permet de commencer le processus de guérison. En guérissant sa blessure on se libère également de tout ce qu’elle cause en soi et permet de devenir pleinement soi-même et né plus être dépendant de certains comportement, émotions ou réactions.

Selon Lise Bourbeau « tout ce que nous vivons de désagréable dans notre vie sur le plan mental, émotionnel et physique est relié à nos blessures d’âme ».
Comme l’anxiété, la peur, la culpabilité, les émotions telles que l’agressivité, la colère, certaines maladies…
Chaque blessure d’âme (existentielle) est accompagnée d’un masque, un mode de défense que la personne va mettre en place face à une situation qui va réveiller sa blessure intérieure.
En d’autres termes, face à une situation perçue comme désagréable, la personne réagit à la blessure d’âme que la situation éveille en elle et non à la situation elle-même.
C’est pour cette raison que certaines personnes se sentent comme prisonnières de leurs émotions, de leurs réactions qu’elles né maîtrisent pas.
Comme cité plus haut les cinq blessures sont :

  • Le rejet
  • L’abandon
  • L’humiliation
  • La trahison
  • L’injustice

Le rejet

Éveil de la blessure : dès la conception à 1 an. Eveillée par la sensation de rejet par le parent du même sexe que le sien (fille-mère ; garçon-père) lorsque l’enfant né se sent pas désiré ou accepté. Exemple : un enfant non-désiré ou un bébé du sexe opposé aux attentes du parent.

Ressentis de la personne : La personne peut se sentir tout le temps rejetée par les autres et ainsi développer une mauvaise estime d’elle-même par l’interprétation des mots ou des intonations. Elle peut aussi se rejeter elle-même ou les autres.

Le masque du fuyant : La personne voudrait disparaitre, ou passer inaperçue. C’est souvent un enfant sage, qui né fait pas de bruit, qui se fond dans la masse. La personne s’habille généralement avec des habits de couleur foncée. Elle né se sent pas à sa place de manière générale, elle se crée une bulle, elle est dans son monde, parfois elle se réfugie dans des jeux vidéo, dans des bouquins, dans la drogue ou l’alcool.

Attitudes et comportements du fuyant

  • Sensible aux remarques du parent du même sexe
  • Se dévalorise
  • Trouve de nombreux moyens de fuite : sommeil, addictions, jeux, alcool, drogue
  • Né s’attaché pas aux biens matériels
  • S’isole
  • Doute de son droit à l’existence et à l’amour
  • Principale peur : la panique « forte crise d’angoisse associée à une impression de mort imminente »

Personnalité du fuyant : la personne a peu d’amis, elle exprime des difficultés d’ordre relationnel, elle parle peu et est plutôt solitaire. Elle né s’intéresse pas au matériel, elle est davantage dans le spirituel et dans l’intellectuel. Elle n’est pas intéressée par le superflu et la consommation. La personne peut passer par des phases d’amour et de haine surtout avec les personnes du même sexe. Elle se dévalorise beaucoup, elle peut exprimer des phrases du type « je suis nulle », « je né suis pas capable ». Elle a des difficultés à croire qu’elle puisse être aimée. Elle a peur d’être jugée, de donner son opinion ou de déranger les autres. C’est une personne très perfectionniste, elle se force à être « parfaite » afin d’éviter le rejet. Elle a très peur de l’erreur. Il existe des tensions ou des mauvais rapports avec le parent du même sexe.

Caractéristiques physiques du « fuyant » : corps maigre, souvent petit, corps qui veut passer inaperçu. Peu musclé, corps fragmenté (mal proportionné) Le haut du corps est contracté, replié sur lui-même, parties du corps plus petites ou pratiquement manquantes. Tendance aux problèmes de peau, petits yeux, voix basse. Posture : se met souvent en tailleur avec les pieds qui né touchent pas le sol. Manqué d’ancrage. Alimentation : sucre, consommation de drogue, alcool avec excès.

Pathologies possibles : anorexie, agoraphobie, allergies, problèmes de peau en général, eczéma, psoriasis, acnés, diarrhées, diabète, hypoglycémie, dépression, idées suicidaires, rejet familial.

Trouble psychiatrique qui peut être déclenché : Le trouble de la dépersonnalisation/ déréalisation : Caractérisé par une sensation persistante ou récurrente de détachement de son propre corps ou de ses propres processus mentaux, en se sentant comme un observateur extérieur de sa propre vie (dépersonnalisation) et/ou par une sensation de détachement de son environnement (déréalisation).

Causes psychologiques

  • Maltraitance affective ou négligence au cours de l’enfance
  • Maltraitance physique
  • Avoir eu un parent gravement handicapé ou souffrant d’une maladie mentale
  • La mort inattendue d’une personne aimée.

Comment identifier la blessure ?

  • Personne qui a tendance à fuir l’investissement et l’attachement
  • Personne qui reste à l’écart, s’isole
  • Perfectionniste
  • Dévalorisation personnelle
  • Né se reconnaît pas le droit d’exister
  • Évite les situations où le risqué de rejet existe, évite la confrontation
  • La personne a tendance à se rejeter soi-même en tant que conjoint (e ) dans une relation amoureuse

Pour la blessure du rejet, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure. Elle doit se pardonner et pardonner ce qui fait défaut chez elle. Pardonner aux autres, leur attitude de rejet, leur manière de s’apporter de l’importance. Cesser de fuir certaines situations et affronter la peur du rejet. Oser prendre sa place et s’affirmer.

L’abandon

Éveil de la blessure : entre la naissance à 3 ans. Eveillée par le parent du sexe opposé : parent distant, renfermé, absent, peu présent, pas assez autoritaire, décès du parent. L’enfant né s’est pas senti soutenu et a manqué de « nourriture affective ».

Ressentis de la personne : la personne se sent délaissée, abandonnée. On retrouve souvent un cocktail rejet/abandon.
Le manqué affectif déclenche le masque du dépendant : La personne a besoin du soutien des autres, recherché de l’attention, de la reconnaissance et de l’amour des autres. Elle est plus encline que d’autres à devenir une « victime », c’est souvent une personne avec beaucoup de problèmes ou qui a des soucis de santé. La personne a donc besoin que l’on s’occupe d’elle. Elle a tendance à tout dramatiser pour rechercher l’attention de l’autre.

Attitudes et comportements du dépendant :

  • Est en quête constante du soutien et de l’approbation des autres
  • Difficile pour la personne de fonctionner seule, cherche à attirer l’attention
  • Dramatise beaucoup
  • Fluctuation de l’humeur
  • Difficulté à accepter le « non » de la part d’autrui
  • Principale peur la solitude, être sans personne

Personnalité du dépendant : la personne aime se faire complimenter, être admirée. C’est une personne à tendance lunatique avec des variations d’humeur sans raison. Elle vit la tristesse de manière intense. Les abandonnés n’arrivent pas à être eux-mêmes, ils abandonnent leurs projets, ont tendance à né pas aller au bout des choses. La personne demande souvent l’avis des autres, leur opinion, des conseils sans forcément les appliquer. Elle cherche du soutien et peut passer pour une paresseuse. Elle n’arrive pas à être seule et a besoin des autres. Elle n’accepte pas le refus, le non et peut utiliser le chantage affectif. C’est une personne qui a du mal à quitter les endroits, les gens. La personne dont la blessure d’âme de type « abandonné » n’aime pas ou a peur de l’autorité car elle né reçoit pas de compassion de la part de cette personne. Elle peut se montrer chaleureuse, pleure facilement, elle parle d’elle ou accuse les autres né de pas les écouter, d’être assez présents. C’est une personne qui s’attaché assez facilement aux autres, elle est facilement jalouse, avec la peur que l’on préfère une autre personne. En vieillissant, elle est de plus en plus angoissée à l’idée d’être seule. Elle a peur de la mort, elle a une libido qui peut s’accentuer lorsqu’elle se retrouve dans une recherché de pulsion de vie.

Caractéristiques physiques du Dépendant : corps qui manqué de tonus, long et mince, qui s’affaisse vers l’avant. Epaules tombantes. Dos courbé. Parties du corps tombantes ou flasques ou situées plus basses que la norme (exemple : des fesses basses). Grands yeux tristes qui attirent le regard. Voix d’enfant. Posture : la personne a tendance à s’appuyer contre les murs.

Alimentation : Tendance à la boulimie, à beaucoup manger pour combler un manqué affectif, pour combler le vide, elle mange lentement.

Pathologies possibles : boulimie, agoraphobie, asthme, problèmes digestifs, myopie, dépression, migraines, maladies rare, incurables, hystérie.
Comportements pathologiques possibles : scarifications, TS, menaces de suicide pour attirer l’attention, chantages affectifs.

Comment identifier la blessure ?

  • La personne a tendance à chercher sans cesse de l’aide et l’attention des autres
  • Personne qui dramatise chaque problème, même les petits
  • A peur de la solitude
  • Évite ou retarde les séparations, en parlant beaucoup par exemple
  • En veut aux autres de la « laisser tomber »
  • Accepte difficilement le refus et à tendance à insister
  • Personne hystericus
  • Peur de l’avenir et surtout d’y faire face seule

Pour la blessure de l’abandon, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Pardonner aux autres et à soi-même d’avoir été abandonnée. Se donner le droit d’accepter d’abandonner et d’être abandonné. Né pas chercher l’attention des autres. Se sentir bien en étant seule. Apprendre à vivre en se sentant bien dans les moments de solitude. Prendre confiance en soi.

L’humiliation

Éveil de la blessure : entre l’âge de 1 an et 3 ans. Éveillée par le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique (souvent vécue avec la mère). L’enfant s’est senti rabaissé, critiqué ou comparé. Peut être l’un des parents ou les 2. L’enfant s’est senti brimé dans sa liberté de connaitre le plaisir physique.

Ressentis de la personne : blessure qui se réveille en cas de situations humiliantes. La personne né sent salie, humiliée, dégradée, elle a l’impression de faire honte à ses parents. La honte est le cœur du problème.

Le masque du masochiste : la personne se punie, se fait mal, utilise l’autodérision, raconte avec humour des événements honteux par exemple.

Attitudes et comportements du masochiste :

  • Personne très sensuelle qui aime les plaisirs associés aux sens mais qui les refoule par peur de déborder.
  • Elle fait tout pour né pas être libre, elle devient très serviable et s’occupe des besoins de ses proches avant des siens
  • Hypersensible
  • Se dévalorise souvent
  • Relation fusionnelle avec la mère

Principale peur : la liberté : même si la personne adore la liberté, elle né sait pas la gérer car elle a toujours eu un cadre. C’est une personne qui a peur de tomber dans l’excès en cas de trop grande liberté. Elle a peur du regard de l’autre. Elle se met des obligations, des limites, des contraintes. Elle canalise beaucoup son énergie. Le plaisir est associé à la honte, l’égoïsme.

Personnalité du masochiste : la personne va se montrer solide, forte, à vouloir tout prendre sur elle, prendre soin des autres. C’est une personne dévouée à autrui. Elle se créée des obligations et des contraintes tout en se plaignant de faire pour les autres. Elle continue à avoir ce comportement alors que ça né lui fait pas du bien. Elle a tendance à rabaisser les autres en leur faisant comprendre que sans elle, l’autre n’est rien. Elle a tendance à humilier les autres. C’est une personne qui prend beaucoup de place dans la vie des autres. Elle contrôle tout car elle a peur d’avoir honte de ses proches, de son environnement, des habits de son conjoint ou de ses enfants par exemple. La personne prend la vie des autres en charge par peur de la honte que cela peut engendrer sur elle. C’est une personne très fusionnelle avec sa mère, cette dernière a une grosse emprise. La personne « humiliée » a peur de décevoir sa mère, de lui déplaire. Elle a du mal à dire ses besoins, ses émotions, ils sont assimilés à la honte. Elle associe l’envie à la honte. C’est une personne hypersensible, qui se sent coupable pour rien et responsable de tout. Elle n’écoute pas ses propres besoins. En s’occupant des autres, elle cache ses blessures. Elle n’aime pas les critiques. C’est une personne qui prend beaucoup sur elle, qui peut s’attirer des situations humiliantes.

Caractéristiques physiques du « masochiste » : personne plutôt corpulente, corps rond ou au moins une partie du corps, visage rond, corps graisseux, yeux ronds. Elle porte des vêtements souvent trop serrés. Voix douce et mielleuse.

Au niveau sexuel : sexualité difficile, sexe tabou, sale, interdit, honteux. L’homme peut souffrir de trouble de l’érection ou de l’éjaculation. Parfois il existe un harcèlement sexuel ou un abus sexuel durant l’enfance. Ce sont des personnes qui ont tendance à grossir durant l’adolescence.

Vocabulaire : utilise des mots comme « petit »/ « gros » ; « être digne » ou « né pas être digne ».

Alimentation : Soit la personne mange trop ou par petites portions. Elle a besoin de gros apports caloriques. Elle a une tendance à la boulimie, mange riche, gras, des aliments sucrés. La nourriture est l’un des seuls plaisirs que la personne s’accorde.

Pathologies possibles : maux de dos, d’épaules, des varices, maux de gorge, angine, problèmes de pancréas, problèmes cardiaques.

Comment identifier la blessure ?

  • La personne recherché de manière inconsciente la douleur et l’humiliation
  • Elle se fait du mal ou se punit avant que quelqu’un le fasse
  • Cherche à être responsable des autres et se crée des contraintes et des obligations
  • Rabaisse les autres et les humilie né leur faisant sentir que sans lui ils né peuvent pas y arriver
  • La personne se sent impuissante face à ceux qu’elle aime
  • Elle a des difficultés à s’amuser et s’accuse de trop en profiter
  • Personne hypersensible, se dévalorise et culpabilise beaucoup…

Pour la blessure de l’humiliation, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Se pardonner et pardonner aux autres. Reconnaître à quel point on a eu honte de soi-même ou des autres et combien certains ont pu avoir honte de vous. Oser regarder ces faits sans se voiler la face. Prise de conscience de ses besoins avant d’aider les autres et né pas les humilier né faisant tout à leur place. Faire passer ses besoins avant ceux des autres. En prendre moins sur ses épaules. Se rendre compte à quel point on se rabaisse.

La trahison

Éveil de la blessure : entre l’âge de 2 ans et 4 ans. Blessure éveillée avec le parent du sexe opposé (fille-père, garçon-mère). Il existerait une forte connexion entre eux, puis l’enfant va se sentir trahi ou manipulé par ce parent.

Le masque du contrôlant : la personne veut tout contrôler pour rester fidèle et responsable. Elle va tout faire pour éviter d’être trahie. Séductrice, elle a un regard franc. Elle est manipulatrice, elle s’affirme « regardez-moi ». Elle a besoin de montrer sa force, son courage. Elle va se montrer responsable, digne de confiance. Elle n’aime pas la lâcheté qui est signe de faiblesse. Elle n’aime pas le retard, elle termine les choses à l’avance.

Personnalité du contrôlant : c’est une personne qui se considère comme travailleur, elle n’aime pas les « paresseux ». Personne qui a des difficultés à se confier, à dire ses secrets de peur qu’une autre les utilise contre elle. Personne qui peut s’immiscer dans les disputes, dans des choses qui né la concerne pas, elle rajoute son grain de sel. Plutôt manipulatrice et contrôlante. Sensible, elle s’évertue à cacher ses sentiments pour montrer sa force et cacher ses faiblesses. Personne donneuse de conseils. Elle n’aimerait pas trop les ordres, l’autorité, très exigeante sans avoir conscience d’être parfois autoritaire. Pour elle, contrôler, c’est aider les autres. Elle aurait des difficultés à déléguer une tâche tout en faisant vraiment confiance à l’autre. Elle a des yeux et des oreilles partout et s’assure toujours que les choses sont faites convenablement. Personne indépendante, qui fait les choses seule. Personnes carrées. Peut manipuler l’autre et n’aime pas avoir tort. Le côté matériel et l’image a de l’importance pour cette personne. Le paraitre joue beaucoup. Mental hyperactif « le mental fonctionne très vite ». Personne assez impatiente, peut être colérique et impulsive. Les contrôlant peut se mettre en colère lorsqu’une situation le dérange. Peut-être hypocrite. Rapide dans ses actions.

Attitude et comportement du Contrôlant :

  • Personne très physique, forte avec une importante personnalité
  • Aime attirer l’attention Veut avoir le contrôle sur tout
  • Intolérant et impatient avec les personnes plus lentes que lui
  • Séducteur et manipulateur
  • Difficulté à s’engager avec les personnes du sexe opposé
  • Se met facilement en colère
  • Principale peur : la dissociation, peur de s’engager, comme de se désengager : peur de né pas tenir sa parole.

Caractéristiques physiques du Contrôlant : le corps est asymétrique. Pour l’homme, les épaules sont plus larges que les hanches. Force et pouvoir dans le haut du corps. Pour les femmes, la force est dans le bassin. Les hanches sont plus fortes et larges que les épaules. Force dans les fesses, les cuisses et les jambes. Voix forte.

Vocabulaire : le « contrôlant » a une forte personnalité. Il affirme ce qu’il croit avec force et s’attend à ce que les autres adhèrent à ses croyances. Il se fait rapidement une opinion sur une autre personne ou sur une situation et il est convaincu d’avoir raison. Il affirme son point de vue de façon catégorique et veut à tout prix convaincre les autres. « tu as compris » ? = « es-tu d’accord avec moi ? », « je le savais, dissocié, séparé, capable, digne ». Alimentation : Mange très vite, elle peut oublier un repas, mange épicé et salé.

Pathologies possibles : articulations, maladies digestives, maladie perte de contrôle (hémorragie, diarrhées, vomissements), impuissance sexuelle, maladies infectieuses, inflammatoire « ites » : otites ; cystite, conjonctivite, Personne qui s’enflamme.

Comment identifier la blessure ?

  • La personne se « protège » pour né pas montrer ses faiblesses, vulnérabilités et son impuissance.
  • Elle fait des plans, prévoit l’avenir et a du mal à accepter que cela né se déroule pas comme prévu
  • Séductrice, arrange de la vérité, manipule, « force de caractère » et « pouvoir sont ses armes »
  • Hyperactivité, impatience, orgueil, tient à sa réputation
  • Tout acte de lâcheté, peur, faiblesse si bien chez lui que chez les autres est vécu comme une trahison.
  • Né dévoile pas ses sentiments
  • Évite de se mettre dans des situations de confrontation où elle n’a pas de contrôle.
  • A du mal avec le lâcher-prise.
  • Se met en colère et devient agressif, mais s’imagine comme une personne forte. La perte de son sang-froid est vue comme l’expression de sa personnalité.
  • Admet difficilement ses peurs et ses erreurs.

Pour la blessure de la trahison, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Se pardonner et pardonner aux autres. Apprendre à né plus se mettre en colère lorsque les choses né se déroulent pas comme on l’entend. Apprendre à lâcher prise et à né plus vouloir tout contrôler. Laisser les autres prendre leur place. Né plus vouloir être le centre de l’attention.

L’injustice

Éveil de la blessure : entre l’âge de 4 et 6 ans. Eveillée avec le parent du même sexe qui est perçu comme froid et distant ou qui né montre pas suffisamment ses émotions. La personne est victime de ce parent senti comme plutôt autoritaire. Souvent vécue avec des parents sévères et autoritaires. L’enfant trouve injuste le fait de né pas pouvoir s’affirmer et s’exprimer. La douleur provient également de l’autoritarisme, des fréquentes critiques et de la sévérité dont il est l’objet. Souvent ce parent souffre de la même blessure.

Le masque du rigide : Personne qui se coupe de ses émotions, bras croisé, vêtements serrés à la taille, veut croire que rien né les touché. Personne qui peut paraître froide, parfois insensible.

Personnalité du rigide : La personne admet rarement vivre des problèmes, de la fatigue ou même des malaises physiques. Elle né respecte pas ses limites, car elle né les sent pas. Elle se contrôle facilement (poids, nourriture, colère, etc.) Passé pour froid et insensible. Elle né supporte pas l’injustice. Elle très perfectionniste envers son environnement, maniaque, le physique est important, elle se coiffe bien, se maquille bien, être parfait = c’est être juste. Personne qui né se sent pas toujours appréciée à sa juste valeur. Mauvais joueur, surtout aux jeux de chance « c’est pas juste ». Elle pense né pas mériter les choses si elle né travaille pas. Elle a du mal avec la prédisposition ou la facilité. Personne qui est dans le mérite et n’arrive pas à recevoir plus que ce qu’elle pense mériter. Personne qui croit qu’on l’aime pour ce qu’elle fait et non pour ce qu’elle est. Plutôt optimiste, elle se débrouille seule. Elle a peur de se tromper, elle doute bcp, se pose bcp de questions. Personne très exigeante envers elle-même, capable de s’imposer beaucoup de choses (sport, régime) car elle a une capacité de contrôle, de se faire un planning, faire les choses seules sans attendre les autres. Sensible au stress et au burn-out quand elle arrive à ses limites.

Attitude et comportement du Rigide :

  • Très perfectionniste
  • Très optimiste en surface
  • Craint l’autorité
  • Se débrouille seul et a de la difficulté à demander de l’aide
  • Constamment dans l’action
  • Se coupe de ses émotions

Principale peur : la froideur : Elle a autant de difficultés à accepter sa propre froideur que celle des autres. Il fait tout son possible pour se montrer chaleureux et né réalise pas vraiment qu’autrui puisse le trouver insensible et froid. Il né prend pas conscience qu’il évite d’être en contact avec sa sensibilité pour né pas se montrer vulnérable.

Caractéristiques physiques du Rigide : corps droit, raide, contracté, muscles tendus, corps parfait. Carrure du justicier. Le corps est bien proportionné avec des épaules droites de la même largeur que les hanches. De tous les blessés, c’est lui qui a le plus peur de prendre du poids, voulant toujours donner l’impression de la perfection. Ce sont des personnes vivantes avec des mouvements dynamiques manquant toutefois de souplesse et de flexibilité. Le regard est brillant, la mâchoire serrée, le cou raide droit et fier
Les femmes sont souvent de petite taille et portent généralement des vêtements serrés, toujours dans le but inconscient de né rien sentir ou de garder les émotions en elles. Côté sexuel, difficulté à lâcher prise.

Alimentation : mange salé, équilibré, grande capacité à suivre un régime, peur de grossis, végétarien / végétalien

Voici les principaux malaises ou maladies possibles :

  • Raideurs ou tensions au cou et au dos
  • Burn out, surmenage ou épuisement dus à trop de travail
  • Multiples inflammations à cause de la colère intérieure retenue
  • Constipations à cause de la difficulté à lâcher prise
  • Problèmes de peau sèche ou de boutons au visage à cause du stress de pas être à la hauteur
  • Insomnies

Il peut être difficile pour une personne de se reconnaitre dans tous les comportements présentés, seulement ils donnent les indices assez nets sur sa blessure. Mais il est important de surtout se fier à la description physique.

Comment identifier la blessure ?

  • Se coupe de ses ressentis et des émotions croyant ainsi s’épargner la souffrance et les erreurs.
  • Montre aux autres que rien né le touché et enfouir sa sensibilité.
  • Est parfait dans les actes et paroles en cherchant à être le plus juste possible.
  • Se justifie jusqu’à avoir raison
  • Optimiste, dynamique, perfectionniste
  • Utilise le rire pour cacher ses émotions sans pour autant que la situation soit drôle.
  • Cache son malheur en parlant des événements tragiques, et relativise en disant que tout va bien.
  • Demande rarement de l’aide, se débrouille seul jeune, exigeant avec lui-même, né se repose presque jamais

Pour la blessure d’injustice, le signal de la guérison sera quand le rigide se permettra d’être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique. Le rigide doit s’accorder le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans peur de leur jugement.

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